Né le 13 août 1914 à Montluçon dans le département de l’Allier, il est ouvrier dans l’entreprise Michelin puis employé de commerce à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il arrive à Clermont-Ferrand à l’âge de 16 ans et travaille aux usines Michelin jusqu’à ses 19 ans. Il est ensuite embauché comme manutentionnaire aux magasins Uniprix où il reste jusqu’à sa mobilisation en septembre 1939. A sa démobilisation, en juillet 1940, il retourne chez Uniprix et quitte son travail le 31 mai 1943 après avoir reçu sa feuille de requis pour le STO. Réfractaire à la relève, il rejoint au printemps 1943 le maquis d’Arlanc, dans le Puy-de-Dôme, au sein d’un groupe appartenant au mouvement FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français). Suite à l’attaque de la gendarmerie d’Arlanc par le groupe de résistants, le 9 juin 1943, pour libérer des réfractaires arrêtés, il fait partie des 51 personnes arrêtées, le 11 juin 1943, par les G.M.R.(Groupe mobile de réserve). Il est interné le 7 septembre 1943 au camp de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne) suite à l’arrêté du Préfet Régional de Clermont-Ferrand en date du 12 août 1943. Puis il est transféré le 23 octobre au Camp de Séjour Surveillé de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69939. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 16 septembre il est transféré au Kommando de Witten-Annen chargé de la fabrication de pièces d’armement pour la firme AGW. Dans la nuit du 28 au 29 mars 1945, les SS évacuent le camp. Il est libéré le 1er avril.
Marcel GAILLOT est décédé le 3 juillet 1991 à Moulins dans le département de l’Allier.