Né le 30 mai 1911 à Toulouse en Haute-Garonne, il est chaudronnier à l’Office national industriel de l’azote (ONIA) à Toulouse. Il est membre du syndicat CGT des produits chimiques. Arrêté puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 52037. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 48 du Grand camp. Le 12 juin il est affecté au Kommando intérieur de la Steinbruch (la carrière). Le 21 juillet, il est transféré au Kommando de Halle et le 13 mars 1945 au Kommando de Berga/Elster chargé de creuser des galeries dans la montagne et d’aménager des voies d’accès pour mettre en service une usine souterraine pour produire de l’essence synthétique pour la firme Zeitz.
Alexis GEORGES y décède le 2 avril 1945.