ROUDIL Georges KLB 69897

Né le 8 avril 1905 à Saint-Étienne dans la Loire, il travaille dans le secteur de la métallurgie. A dix-huit ans, en 1923, il donne son adhésion au Parti communiste et à la Jeunesse communiste. Le 23octobre 1939, il est arrêté avec la trentaine de militants communistes ou de sympathisants qui avaient refusé de se désolidariser du pacte. Avec eux, il es interné au fort du Paillet à Dardilly-le-Haut (Rhône) puis, le 23 janvier 1940, à Fort-Barraux. Au mois de mai, il est libéré pour répondre à un ordre de mobilisation qui l’envoya à Avignon. Démobilisé en juillet, il revient à Vénissieux et renoue immédiatement les liens avec le Parti communiste clandestin . Il est de nouveau arrêté en novembre 1940. Il est successivement enfermé à Fort-Barraux (novembre 1940-janvier 1941, à la prison lyonnaise de Saint-Paul (janvier 1941-octobre 1941), à Saint-Sulpice-la-Pointe (octobre 1941-juillet 1944). L’armée allemande, soucieuse d’échapper à la progression des troupes alliées, fait ainsi évacuer plusieurs centres d’internement de la région dont celui de Saint-Sulpice. Il est déporté le 30 juillet 1944 depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69238. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp puis intègre le Block 26 du Grand camp. Il est affecté à divers Kommandos intérieurs le 21 septembre au Holzhof (collecte de bois de chauffage), le 5 décembre la Steinbruch (la carrière), le 18 décembre le Bahnhof-Nord (gare) et le 13 mars 1945 le Baukommando I (construction). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’action Libératrice.