Né le 6 septembre 1907 à Toury dans le département de l’Eure-et-Loir, il est fraiseur. En 1936, il adhère au Parti communiste. Il est mobilisé lors de la déclaration de guerre et libéré le 23 juillet 1940. Pendant l’occupation, il distribue des tracts édités par le Parti communiste clandestin. Il est identifié par la police lors de filatures et interpellé le 15 octobre 1942 par des inspecteurs de la BS1 des Renseignements généraux. Interrogé il reconnaît toucher mensuellement une somme de 2.000 francs de l’organisation communiste en récompense de son activité. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 51597. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 26 du Grand camp. Il est affecté le 13 juin au Kommando intérieur Entwasserung (drainage), le 17 juin au Kommando Schachtkommando (Kommando des puits), le 21 juin au Kommando de la Gustloff-Werk II, le 7 décembre au Kommando Baukommando I (construction) et le 12 février il est nommé Stubendienst (adjoint au chef de Block) au Block 26. Le camp de Buchenwald est partiellement évacué du 6 au 10 avril. Il est incorporé dans une de ces colonnes d’évacuation. Il réussit, lors de cette Marche de la mort, à s’évader le 30 au alentour de la ville de Freising en Bavière. Il est libéré par les troupes américaines.

Jean GILARDET est décédé le 16 janvier 1981 à Menton dans le département des Alpes-Maritimes.