Né le 10 mai 1912 à Suresnes dans les Hauts-de-Seine, Il est ouvrier métallurgiste, ajusteur en aviation, À partir de 1932, il milite au Secours rouge international, membre de la Commission exécutive, puis, en avril 1933, adhère au Parti communiste. Il est arrêté le 10 février 1941, le 11 février, après plusieurs interrogatoires , il est inculpé d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939. « Attendu d’autre part qu’au moment de son arrestation il a opposé une résistance active avec violences aux inspecteurs qui l’avaient interpellé, et bien que connaissant leur qualité », il l’inculpe de rébellion (délit puni par les articles 209, 212, 218 et 220 du Code Pénal), et l’envoie au Dépôt, à disposition du procureur de la République. Peu après, il est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé dans le XIV° arrondissement de Paris Le 17 février, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à dix mois d’emprisonnement. il est transféré à la Maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Plus tard, il est incarcéré à la Maison centrale de Clairvaux (Aube). Le 13 février 1942, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté, le 6 juillet 1942, à Auschwitz qu’il atteint le 8 , il lui est tatoué sur le bras gauche le matricule 45602 quelques mois plus tard. Le lendemain, vers 7 heures, il est conduit à pied au camp annexe de Birkenau. Le 13 juillet, il est ramenée au camp principal (Auschwitz-I) au Block 22, affectés au té au Kommando jardins. À la mi-août 1943, il est parmi les politiques français rassemblés (entre 120 et 140) mis en quarantaine au premier étage du Block 11. Ceux-ci furent exemptés de travail et d’appel extérieur, mais témoins des exécutions massives de résistants, d’otages et de détenus dans la cour mitoyenne. Le 12 décembre , il est renvoyés dans son Kommando d’origine Entre le 18 et le 22 janvier 1945, lors de l’évacuation des camps et Kommandos d’Auschwitz, il est incorporé dans les colonnes de détenus dirigées vers le KL Buchenwald qu’il atteint le 22 janvier et reçoit le matricule 118878. Il est envoyé au Petit camp, puis le 24 janvier, il est transféré au Kommando d’Ohrdruf. Le Kommando est évacué sur Buchenwald le 4 avril. Lors de l’évacuation partielle de Buchenwald les 6 au 10 avril, il est incorporé dans une colonne d’évacuation à destination de Dachau qu’il atteint le 27. Il est libéré le 29 avril par les troupes américaines.
Frédéric GINOLLIN est décédé le 19 septembre 1951, à Toulon dans le Var,