Né le 16 octobre 1896 à Nazareth en Palestine, il est avocat. Pendant l’exode, il quitte Paris et s’installe à Perpignan. Le 8 janvier 1944, il est arrêté par la Gestapo à son domicile. Incarcéré à la citadelle de Perpignan, puis à la prison Saint-Pierre à Toulouse, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté, le 27 janvier 1944, à Buchenwald qu’il atteint le 29 où il reçoit le matricule 43719. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 mai, il est transféré au Kommando de Rottelberode chargé d’aménager dans une grotte de gypse une usine pour la fabrication de trains d’atterrissage d’avions Junkers. Le 30 juin, il est renvoyé à Buchenwald et intègre le Block 26 du Grand camp. Il est affecté, le 24 juillet, au Kommando intérieur Schachtkommando (Kommando des puits). Le 4 octobre, il est transféré au Kommando d’Iéna chargé de la réparation de locomotive, entretien et déchargement des wagons et réparations et entretien des voies. Le Kommando est évacué le 4 avril 1945 sur la ville de Leipzig. Le 6 avril à Golditz, il est incorporé dans une Marche de la mort effectuée à pied sur plus de 185 kilomètres. Il est libéré le 27 avril à Leimeritz. Il regagne la France le 2 juin.

Max GOLDMANN est décédé le 24 avril 1957 à Pontcarré en Seine-et-Marne.