Né le 31 mai 1920 dans le XI° arrondissement de Paris, il est employé à la compagnie d’assurances parisienne la Paternelle. Il adhère en 1934 aux Jeunesses communistes et en 1937 au Parti communiste. En 1938-1939, il est l’un des trois secrétaires régionaux de Paris-Ville, il est chargé de la propagande. Arrêté en 1941 pour ses activités clandestines, condamné à six mois de prison, il quitte Paris après sa libération pour s’installer à Lyon. Il entre au mouvement Combat dont il devient l’un des responsables pour la région lyonnaise sous le pseudonyme de Bailly. Il adopte ce pseudonyme par la suite comme nom. En août 1942, il entre au comité directeur des Forces Unies de la Jeunesse et après l’arrestation de Vincent Planque, en avril 1943, en devient avec Louis Rigal le responsable national. Arrêté en juillet 1943 à Crémieu dans l’Isère, il est relâché et gagne alors la zone nord. Arrêté à nouveau à Paris, le 3 juin 1944, il est incarcéré à la prison de Fresnes, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 17 août à Buchenwald qu’il atteint le 21 où il reçoit le matricule 81503. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 36 du Grand camp. Il est affecté le 8 septembre au Kommando intérieur Entwasserung (drainage), le 22 septembre au Kommando DAW Schlosserei (serrurerie). Il est libéré le 11 avril 1945.
Henri GUERCHON est décédé le 25 février 1993 à Meudon dans les Hauts-de-Seine. Il est Commandeur de la Légion d’honneur. Membre dirigeant de la confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance, il est l’un des créateurs et organisateurs du prix de la Résistance qui devient par la suite le Concours national de la Résistance et de la Déportation.