GUFFROY René KLB 75406

Né le 2 décembre 1899 à Avion dans le Pas-de-Calais, il est mineur. Il assure le secrétariat du syndicat CGT des mineurs de Champagnac-les-Mines (Cantal). Affecté spécial, il est arrêté le 6 décembre 1939 à Auzat-sur-Allier. Le 4 décembre, il a “propagé des mots d’ordre communistes” et effectué “des manœuvres susceptibles de nuire à la défense nationale”. Incarcéré à la prison de Montluçon jusqu’en février 1940, il est envoyé à la prison de Clermont-Ferrand. Il est condamné, le 29 mars 1940, par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand à cinq ans de prison et 1 000 francs d’amende. Il est emprisonné à Riom jusqu’en novembre 1943, puis à la prison militaire de Mauzac (Dordogne) jusqu’en 23 mai 1944. Il est interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). En juillet 1944, l’armée allemande, pour échapper à la progression des troupes alliées, fait évacuer plusieurs centres d’internement de la région, dont celui de Saint-Sulpice. Il est déporté le 30 juillet de Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 75406.Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 21 septembre il est transféré au Kommando de Rottleberode chargé d’aménager des galeries pour y installer une usine souterraine pour la firme Junkers. Le 4 avril, Le Kommando est évacué lors d’une Marche de la mort, à pied, en direction de Sachsenhausen qu’elle atteint le 14 avril

René GUFFROY est déclaré disparu pendant le trajet.