Né le 31 décembre 1908 à Arles dans les Bouches-du-Rhône, il exerce le métier de docker aux Chantiers et Ateliers de Provence (CAP) de Port-de-Bouc puis celui de maçon. En août 1940, il rejoint le Parti communiste clandestin. Il participe à la constitution d’un groupe, réalise et distribue des tracts, diffuse les mots d’ordre et la presse clandestine. Il est arrêté le 13 novembre 1940 au port sur son lieu de travail. Incarcéré de novembre 1940 à juillet 1941 à la prison militaire du Haut Fort Saint-Nicolas à Marseille. Il est jugé par le tribunal militaire de la XVe région du Bas Fort Saint-Nicolas qui le condamne le 21 juillet à 3 ans de prison et 12000 F d’amende. D’août à décembre 1941 il est incarcéré à la prison Saint-Pierre à Marseille. De janvier 1942 à août 1943 il prend part à des actions à la centrale de Nîmes (Gard), avant d’être affecté à la maison d’arrêt de Nîmes pendant trois mois. Interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), il s’investit là aussi dans l’organisation. Il est déporté le 30 juillet de Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69318. Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp, puis intègre le Block 14 du Grand camp. Il est affecté 19 septembre au Kommando intérieur chargé de la construction au Petit camp des Blocks 64,66 et 67 en remplacement du camp des tentes.. Le 9 novembre au Kommando intérieur Markthalle Weimar (construction) et le 24 novembre au Kommando intérieur Reithalle (centre équestre) Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Armand GUIGNE est décédé le 18 juin 2009 à Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône.