Né le 10 octobre 1905 à Sainte-Marie-de-Vatimesnil dans le département de l’Eure, il est briquetier. Après sa démobilisation, en août 1940, il s’inscrivit aux fonds de chômage de Stains, jusqu’en février 1941, date à laquelle il est embauché en qualité de chef d’équipe au chantier N° 602 d’organisation de la Région Parisienne à Stains. Il est arrêté, le 21 mai 1941, par la police française à son domicile pour activité communiste. Incarcéré à la prison de La Santé à Paris, puis à celle de Fresnes (94). Le 25 octobre, il est jugé devant la Cour spéciale du tribunal de Paris et condamné à deux ans de prison et cinq ans d’interdiction de séjour. Il est remis, le 1er juin 1943, avant la fin de sa peine aux autorités allemandes. Incarcéré au fort de Romainville (93), puis le 9 juin interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 25 juin à Buchenwald qu’il atteint le 27 où il reçoit le matricule 14582. Il effectue sa période de quarantaine au Block 59 du Petit camp. Le 9 juillet, il est transféré au Kommando de Karlshagen, base de Peenemünde, qui dépend du camp de Ravensbrück il reçoit le matricule 4753. Suite à la destruction partielle de la base de Peenemünde le 18 août 1943, il est rapatrié au camp de Buchenwald le 13 octobre, il reçoit un nouveau matricule le 28193. Il est envoyé le lendemain au Kommando de Dora. Le 4 août, malade, il est admis au Revier. Le 17, il en sort et regagne le Block 105. Le complexe de Mittelbau-Dora est évacué les 4 et 5 avril 1945. Il est incorporé dans un convoi parti le 5 à destination du camp de Ravensbruck qu’il atteint le 14 où il perçoit le matricule 15335.
André GUILLOTTE est à cette date porté disparu.