Né le 10 janvier 1912 à Lanfains dans les Côtes-d’Armor, il est ajusteur-controleur aux usines Matford dans les Yvelines (78). Le 11 juin 1942, il quitte son emploi et rentre en clandestinité. Il est interpellé le 7 juillet par des policiers de la Brigade spéciale d’intervention du commissariat de Boulogne-Billancourt (92). Fouillé au corps, il porte des documents concernant les Comités Populaires d’Usines et un plan chiffré de la Région parisienne sur lequel figure les formations militaires de l’Armée d’Occupation. Inculpé d’infraction au Décret-loi du 26 septembre 1939 interdisant l’activité du Parti communiste, il est emmené au dépôt de la Préfecture de police. Incarcéré, il comparait le 19 février 1943 devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris, il est condamné à quatre ans de prison et mille deux cents francs d’amende. Interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 où il reçoit le matricule 51117. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 45 du Grand camp. Le 8 juin, il est nommé Stubendienst (adjoint au chef de Block) au camp des tentes, le 17 juin, il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II. Il est libéré le 11 avril 1945 . Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Jean GUILMAIN est décédé le 15 décembre 2008 à Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis.