Né le 10 août 1922 à Azé dans le Loir-et-Cher, il exerce le métier de boulanger-patissier. Il est interpellé le 21 octobre 1942 au cours d’une ronde de la police municipale à l’angle des rues d’Alésia et de Vanves dans le XIV° arrondissement de Paris. Palpé au corps, il porte sur lui un revolver à barillet, sans marque, ni numéro, calibre 320 chargé de plusieurs balles, ainsi qu’une vingtaine de cartouches. Emmené à la BS2 des Renseignements généraux, lors de l’interrogatoire du 22 octobre, il déclare porter des tracts de l’organisation communiste clandestine dans deux dépôts d’Ivry-sur-Seine, et vivre avec la mensualité versée par l’organisation clandestine. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il es déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen qu’il atteint le 25 et reçoit le matricule 58268. IL est envoyé au Kommando Heinkel. Il est transféré à Dachau où il perçoit le matricule 136625. Le 13 décembre 1944, nouveau transfert à Buchenwald où il devient le matricule 38801. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp, puis intègre le Block 11 du Grand camp. Il est affecté, le 7 janvier 1945, au Kommando intérieur Lagerschutz (police du camp). IL est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
André HALLÉRY est décédé le 13 novembre 2014 dans le XIV° arrondissement de Paris. Il est Chevalier de la Légion d’honneur.