HEILBRONNER Henri KLB 69025

Né le 28 mars 1905 à Montluçon dans le département de l’Allier, il est fonctionnaire De juin 1940 à septembre 1941, il travaille à Alger à l’intendance de la 81° division nord-africaine (DINA), puis rejoint Marseille. En juin 1942 il travaille à l’UGIF (Union générale des israélites de France). A partir de 1942, il participe à la distribution de tracts et journaux clandestins (Fraternité, Combat, Franc-Tireur) à Marseille. Membre du réseau Plutus, il devient responsable du Service d’Identité Exécution, qui est rattaché au Service des faux papiers du réseau. Il est chargé de rassembler tous les imprimés et cachets pouvant servir à la confection de faux. Son service travaille pour Combat, puis le MLN (Mouvement de la Libération Nationale) et les MUR (Mouvements Unis de la Résistance). Le 14 mars 1944, il est arrêté par la Milice, emmené au siège de la Gestapo place Bellecour à Lyon. Suite aux interrogatoires violents il est hospitalisé pendant cinq semaines à l’Antiquaille. Il est incarcéré à la prison Saint-Paul de Lyon été incarcéré à Lyon (Saint-Jean), puis à le 13 mai 1944 interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69025. Il effectue sa période de quarantaine au Block 51 du Petit camp. Le 22 août, il est transféré au Kommando de Weferlingen chargé d’aménager dans les galeries d’une mine de potasse une usine souterraine pour la fabrication de moteurs pour des avions et bateaux rapides. Le Kommando est libéré sur place par les troupes américaines le 12 avril 1945.

Henri HEILBRONNER est décédé le 3 septembre 2000 à Paris. Il est Chevalier de la Légion d’honneur.