SEILLON Henri KLB 69899

Né le 23 mai 1904 à Saint-Tropez dans le Var, il exerce le métier d’ajusteur à l’usine de fabrication de torpilles Whitehead à Gassin-Saint-Tropez. Il adhère à la section communiste de Saint-Tropez en 1921. Après avoir effectué le service militaire à Grenoble (Isère) dans un régiment de Chasseurs alpins, il fut réembauché à l’usine de torpilles de Saint-Tropez. A la déclaration de la guerre, il est rappelé dans les Chasseurs alpins à Draguignan (Var), puis à Nice (Alpes-Maritimes). Démobilisé le 22 juillet 1940, il est l’objet d’un arrêté préfectoral d’internement administratif signé le 6 septembre 1940 qui l’envoie au centre de séjour surveillé de Chibron (commune de Signes, Var), il exerce des fonctions dirigeantes dans l’organisation clandestine communiste. Transféré, à la fermeture de Chibron, à Fort-Barreaux (Isère) le 14 février 1941, puis au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) au début de 1941. L’armée allemande, soucieuse d’échapper à la progression des troupes alliées, fait ainsi évacuer plusieurs centres d’internement de la région dont celui de Saint-Sulpice. Il est déporté le 30 juillet 1944 depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69899. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp puis intègre le Block 10 du Grand camp.

Henri SEILLON y décède le 5 décembre 1944.