Né le 25 octobre 1907 à Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne, il est maçon. Mobilisé le 14 septembre 1939 au 220° Régiment de travailleurs, il est démobilisé 29 août 1940. Il est contacté par un militant communiste et accepte de participer à l’édition et à la diffusion de la propagande clandestine dans les limites de ses possibilités. Il est interpellé le 14 septembre 1942 par deux inspecteurs de la BS1 des Renseignements généraux. Son interpellation est consécutive à la découverte par la police d’un dépôt de tracts du Parti communiste clandestin dans le XVII° arrondissement de Paris. Fouillé, il n’est porteur ni d’arme ni de document, mais de la clef du local. Le 5 juin 1943, il est condamné à dix-huit mois de prison et 1.200 francs d’amende. Il est incarcéré dans différents lieux de détention, puis le 15 août déporté depuis le quai aux bestiaux de Pantin à Buchenwald qu’il atteint le 20 où il reçoit le matricule 78249. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 32 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur Baulager (dépôt de matériaux de construction). Le 12 septembre, il est transféré au Kommando de Schönebeck chargé de la fabrication de pièces d’avions Junkers. Le Kommando est évacué à pied le 11 avril 1945 lors d’une Marche de la mort de 500 kilomètres durant 23 jours. Au moins 600 détenus sur les 1100, dont 200 Français périrent épuisés ou abattus. Il sera libéré le 4 mai par les troupes américaines.

Paul HERMET est décédé le 30 septembre 1963 à Thiais dans le Val-de-Marne.