HONDE, Auguste KLB 69905

Né le 2 avril 1920 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône. Il exerce tout d’abord le métier de manœuvre-maçon, puis celui de boulanger à La Panification Industrielle à Marseille de 1939 à juin 1940, puis manutentionnaire à la Maison Saint-Frères jusqu’en mars 1941. Il effectue 8 mois de Chantier de Jeunesse au Groupement 15 à Agay avant d’être employé à l’entreprise Henry Bernard à Marseille jusqu’en mars 1943. Pour échapper au STO (Service du Travail Obligatoire), il se réfugie dans le département de l’Allier à Champcourt commune de Treban. Il est arrêté le 1er septembre 1943 par la brigade de gendarmerie du Montet sur mandat d’internement du Préfet Régional de Clermont-Ferrand en date du 25 août 1943. Comme motif il est indiqué «Astreint à résider au Centre de Séjour Surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne)». Il est transféré au Centre de Séjour Surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne), puis le 24  octobre 1943 au camp d’internement de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). En juillet 1944, l’armée allemande, pour échapper à la progression des troupes alliées, fait évacuer plusieurs centres d’internement de la région, dont celui de Saint-Sulpice. Il est déporté le 30 juillet de Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69905. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 14 septembre il est transféré au Kommando de Plömnitz-Leau chargée d’aménager une usine souterraine dans une mine de sel pour la firme Junkers. Le Kommando est évacué à pied le 11 avril. La “Marche de la mort” ne dure que deux jours. Le 14 avril, il est libéré par les troupes américaines. Il regagne la France le 2 mai 1945.

Auguste HONDE est décédé le 12 mai 2007 à Robion dans le Vaucluse.