Né le 28 juin 1921. dans le XIII° arrondissement de Paris, il est charpentier en charpente métallique. Il est arrêté le 28 août 1940 par la police française dans les bureaux de son usine, fouillé, il est est porteur d’un tract appelant à ne pas reprendre le travail pour les Allemands. Il est emprisonné soixante jours à la prison de La Santé à Paris, il est libéré le 18 octobre. Il est de nouveau arrêté le 28 avril 1942 lors d’une rafle visant les politiques dans le département de la Seine. Il est emmené à l’École militaire, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Le 6 juillet, il est déporté à Auschwitz qu’il atteint le 8 il devient le matricule 45674, matricule qui lui sera tatoué sur l’avant-bras gauche quelques mois plus tard. Le 9 juillet, tous sont conduits à pied au camp de Birkenau, puis en fonction de leur profession certains retourne à Auschwitz 1. Adrien Humbert reste à Birkenau, il est affecté au Kommando Coiffeurs, puis Désinfection et celui du chenil où il doit réparer et entretenir les niches des chiens. Le camp est évacué le 18 janvier 1945 sur le camp de Gross-Rosen. Le 8 février 1945, le camp de Gross-Rosen est à son tour évacué, il arrive à Buchenwald le 11, devient le matricule 128937 et intègre le Block 58 du Petit camp. Le 3 mars 1945, il est transféré au Kommando de Schönebeck chargé de la fabrication de pièces d’avions Junkers. Le Kommando est évacué, à pied, le 11 avril 1945, vers Sachsenhausen lors d’une Marche de la mort de plus de 500 kilomètres pendant 23 jours. Il réussit à s’évader et est recueilli par des prisonniers français. Il regagne la France le 3 juin,

Adrien HUMBERT est décédé le 14 février 1987 à Montpellier dans le département de l’Hérault.