Né le 18 mars 1899 à La Seyne dans le département du Var, il est ajusteur-mécanicien. Mobilisé le 18 avril 1913, il reste trois ans sous les drapeaux et participe à l’occupation de la Ruhr. Membre du Parti communiste, il est secrétaire de la cellule du Pont-de-Fabre. Embauché à l’arsenal de Toulon (Var) avant la guerre, il est affecté spécial en septembre 1939, puis le 15 mai 1940 mobilisé au Parc d’artillerie de Marseille. Démobilisé, il est licencié de l’arsenal le 29 septembre 1940 en tant que fils d’étranger. Un deuxième arrêté d’internement administratif, le premier n’ayant pas pu être appliqué, est promulgué le 7 février 1941. Il est arrêté le 18 février et envoyé au centre de séjour surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne). Les autorités donnèrent un avis défavorable à sa libération en avril et en mai de la même année. Le 23 octobre, il est transféré au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Le 28 juillet 1944, le directeur du camp reçoit l’ordre de préparer l’évacuation du camp et de remettre les internés aux Allemands. Déporté, le 30 juillet, depuis Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69938. Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 16 septembre, il est transféré au Kommando de Witten-Annen chargé de la fabrication de pièces d’avions pour la firme AGW.

Jean-Baptiste IVALDI y décède le 28 février 1945.