Né le 18 février 1920 à Le Saint dans le Morbihan. il rejoint les Forces françaises de l’intérieur (FFI) groupe de Lanvénégen (56). Il est arrêté, suite à une dénonciation, le 23 mai 1944. Incarcéré à la prison de Quimperlé dans le Finistère, il est condamné à mort le 9 juin 1944 par le tribunal militaire de la 265e division d’infanterie pour activité de franc-tireur. Sa peine est commuée et il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Le 17 aout, il est déporté à Buchenwald qu’il atteint le 21 et reçoit le matricule 81001. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 32 du Grand camp. Il est affecté le 7 septembre au Kommando intérieur Baulager (entrepôt). Le 13 septembre, il est transféré au Kommando de Neu-Stassfurt chargé de transformer en usine une mine de sel située à 460 mètres sous terre. Le Kommando est évacué le 11 avril 1945. Il s’ensuit une longue marche de près de 400 kilomètres. Il est libéré le 8 mai à la frontière tchèque.
Joseph JAMET est décédé le 26 janvier 1983 à Lorient dans le Morbihan.