Né le 25 janvier 1895 à Bocognano en Corse du Sud, il est recruté par concours en tant que commis à la mairie de Marseille le 1er décembre 1919 et est affecté au bureau militaire. Il est commis principal le 1er mai 1925 et travaille ensuite au service des listes électorales. Il rejoint la Résistance dans les rangs de «Franc-Tireur» et participe sur le terrain à des opérations de sabotage, de balisages, d’aide aux maquis, notamment à celui de Collobrières dans le Var. Dénoncé en mai 1943, il est livré à la Gestapo. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 29 et reçoit le matricule 44680. Il effectue sa période de quarantaine au Block 60 au Petit camp, puis intègre le Block 31 au Grand camp. Le 13 mars ,il est transféré au Kommando d’Hadmersleben pour aménager une usine souterraine dans une mine de sel gemme, puis le 21 novembre, il est affecté à la production de turbines pour les avions de chasse. Le Kommando est évacué en avril 1945 à pied jusqu’à Wittemberg, puis par péniches naviguant sur l’Elbe, sans but apparent. Le 8 mai 1945, les SS sont partis, il est libre.
Jean CALVELLI est décédé le 17 août 1980 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône.