Né le 11 novembre 1911 à Saint-Germain-des-Fossés dans l’Allier, il est tourneur sur métaux employé à la SNCF. Il est le chef d’un groupe FTP. Il a rejoint à partir du 3 août 1943 la 1ère compagnie FTP du Puy-de-Dôme, compagnie de Clermont-Ferrand. Il est chargé d’un sabotage de locomotives. 21 machines reçoivent des explosifs la nuit du 6 au 7 janvier 1944. Mais le sabotage est découvert par un mécanicien qui donne l’alerte. Il est arrêté le 11 janvier 1944 à son domicile par trois policiers allemands en civil et est interné à la prison du 92e Régiment d’Infanterie à Clermont-Ferrand. Interné au camp de Royallieu, il est déporté le 22 janvier à Buchenwald qu’il atteint le 24 et reçoit le matricule 41672. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp. Le 19 février il est transféré à Neuengamme où il reçoit un nouveau matricule le 26626. Il est ensuite affecté au Kommando de Watenstedt où il travaille pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig à la fabrication de munitions. Évacué vers le camp de Wöbbelin, il est libéré le 2 mai 1945 et regagne la France le 7 mai 1945.
Jean DUPRE est décédé le le 20 février 1997 à Mozac dans le Puy-de-Dôme.