Polytechnicien (X 1911), il est colonel en 1940, promu général de division (trois étoiles) à titre posthume.
Ancien chef d’état-major du général Noguès à Alger, il y est nommé chef de la délégation des services de l’armistice en août 1940. En février 1941, il devient chef d’état-major de l’armée d’armistice et donne son accord tacite aux actions clandestines de camouflage de matériel : stockage et entretien d’armes et de munitions qui serviront plus tard aux maquis, organisation de réseaux clandestins de transmissions. Chef d’état-major de l’armée d’armistice en juin 1942, il participe à la fondation de l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA) dès la dissolution de l’armée d’armistice en novembre 1942. Il rejoint le commandant Cogny qui a créé une branche de l’organisation en zone Nord et succède en juin 1943 au Général Aubert Frère à la tête de celle-ci. Arrêté le 23 octobre 1943, il désigne son successeur, le général Georges Revers puis est déporté à Buchenwald où il meurt le 14 septembre 1944, à 54 ans.
Extrait de BUCHENWALD PAR SES TÉMOINS, Histoire et dictionnaire du camp de concentration de Buchenwald-Dora et de ses Kommandos (1937-1945), éditions Belin, 2014