Né le 28 septembre 1902 à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, il est ébéniste. En 1924, il est nommé secrétaire de la 18e Entente des Jeunesses communistes pour le Vaucluse et les Basses-Alpes, et le demeura jusqu’en 1927. Il est élu membre de la Chambre des métiers de Vaucluse en 1939, Déchu en 1940, il déclare, en réponse au questionnaire préfectoral, avoir désavoué le Pacte germano-soviétique et être «prêt à défendre son pays». Il est arrêté par la Gestapo. Incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald où il reçoit le matricule 42298. Il effectue sa période de quarantaine au Block 58 du Petit camp, puis intègre le Block 34 du Grand camp. Le 12 février, il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II. Le 17 octobre, il est transféré au Kommando de la Gustloff-Werk I à Weimar. Le Kommando est évacué début avril à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945.
Théophile JEAN décède le 16 avril 1945 avant son rapatriement.