Né le 12 août 1888 à Nancy en Meurthe-et-Moselle, il est cordonnier. Le 2 juillet 1942, il est arrété à son domicile par des policiers français de la a Brigade spéciale 1. Lors de la perquisition, la police trouve à son domicile un centre de propagande clandestine avec un important lot de journaux dont l’Humanité et la Vie ouvrière. Inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939, il est écroué à la prison de le Santé à Paris. Le 12 octobre 1942, il est condamné à deux ans de prison et à 1200 francs d’amende. Il est incarcéré le 17 octobre à la centrale de Melun (Seine-et-Marne), le 15 décembre à Chalon-sur-Marne. Le 24 avril 1944, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 12 mai à Buchenwald où il reçoit le matricule 49536. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando de Wieda siège de la SS-Baubrigade III. Le 30 juillet, il est envoyé au Kommando de Dora affecté au Kommando 49. Le 15 novembre, il est admis au Revier de Dora.

Alphonse JEST est porté disparu à cette date, aucune mention le concernant figure sur le Livre des morts à Mittelbau-Dora.