Né le 15 juillet 1880 à Villaines-sous-Lucé dans la Sarthe, il est tourneur sur métaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en juin 1941 pour «activités communistes», l’intervention du préfet affirmant qu’il n’est pas communiste lui permis d’être relâché. En 1942, les manifestations contre la politique de la «Relève» se multiplient, aussi à partir du 4 novembre 1942, il ne siège plus à la commission chargée d’envoyer des travailleurs en Allemagne. Il assure la responsabilité de délégué confédéral pour la région Nord-Ouest de la CGT clandestine. Il reconstitue secrètement l’Union départementale de la Sarthe. En organisant l’aide aux ouvriers désireux d’échapper aux STO, il agit au sein du Comité d’Aide contre la Déportation des Ouvriers en Allemagne (CADO) et avec le Secours Ouvrier de la Résistance (SOR), il est arrêté par la Gestapo le 20 novembre 1943 à son bureau de la Maison du Peuple rue d’Arcole. Emprisonné, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 29 et reçoit le matricule 44932. Il effectue sa période de quarantaine au Block 60 du Petit camp. Le 1er mars, il est affecté au Kommando du Holzhof (collecte du bois de chauffage).
Jules POTTIER décède le 8 mars 1944 au Block 60