Né le 15 septembre 1909 à Tours dans le département de l’Indre-et-Loire. Il entre en janvier 1944 dans une organisation de résistance intitulée Mouvement de Libération nationale (MLN) créé depuis décembre 1943. Le MLN nait de la fusion de plusieurs mouvements de la Résistance. Le 5 mai 1944 à la suite des déclarations d’un résistant interpellé par des inspecteurs des Brigades spéciales se rendent dans un garage au 319 boulevard Saint-Denis à Courbevoie (92). Ils y trouvent Francis Kreiss. Fouillé il est porteur d’un pistolet 7,65 mm, d’une carte de la police d’État au nom de Jean Mercier qui est revêtue de sa photographie, d’une fausse carte d’identité au nom de Robin, un certificat de travail, un certificat de démobilisation et plusieurs feuillets manuscrits. Lors de la perquisition de son domicile les policiers saisissent plusieurs documents qui concernent son activité clandestine, une mitraillette Sten et six chargeurs garnis, une mitraillette Mauser chargée et approvisionnée, et deux grenades Mills, une autorisation de circuler et la carte grise d’une automobile, des documents se rapportant à son activité. Incarcéré à la prison de Fresnes(94), il est déporté le 15 août du quai aux bestiaux de Pantin (93) à Buchenwald qu’il atteint le 20 où il reçoit le matricule 77940. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 septembre il est affecté au Kommando de Dora, puis le 7 au Kommando d’Ellrich-Juliushütte affecté au chantier B12.
Francis KREISS y décède le 20 janvier 1945.