Né le 21 juillet 1908 à Villetoureix en Dordogne, il est ouvrier soudeur à l’arc au dépôt de Paris-Lyon. Le 12 janvier 1941, il rejoint le FN (Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France). Il est arrêté le 14 août 1942 par la police française pendant son service pour distribution de tracts. Emprisonné à La Santé (75), il est condamné le 4 décembre 1942 à quatre ans de prison par la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris. Il purge sa peine à Melun(77) puis Châlons-sur-Marne (51) jusqu’en 1944. Le 24 avril, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne, puis déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51322. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 6 juin, il est transféré au Kommando d’Ellrich-Théâtre siège de la SS-Baubrigade IV puis affecté au Kommando de Günzerode chargé de la construction d’une voie ferrée reliant Nordhausen à Kassel. Le Kommando se repli sur Ellrich qui est évacué le 5 avril 1945. L’évacuation a lieu par convoi ferroviaire. Le 10 avril le convoi est bloqué en gare de Miestre suite aux bombardements des voies par l’aviation des alliés, les déportés doivent continuer à pied.
Jean lABOUR est abattu lors de cette Marche de la mort le 12 avril 1945.