Né le 25 novembre 1919 à Nîmes dans le Gard, il est avocat. Engagé volontaire en 1939, il est versé dans l’Infanterie coloniale avant d’être élève officier. Démobilisé sans avoir combattu, il revient à Montpellier et s’inscrit au barreau de Montpellier. Après avoir entendu l’appel du 18 juin, il cherche à prendre contact avec la Résistance. Il est recruté au sein de Liberté puis de Combat dont il devient l’un des fondateurs sur la ville. Chef de ville du mouvement, il est en janvier 1943, le premier chef départemental (secteur de Montpellier) des MUR (Mouvements Unis de la Résistance). Il est arrêté, le 29 mai 1943, à son domicile par la Gestapo, interrogé à la villa des Rosiers, puis incarcéré à la prison de la 32 ° à Montpellier , il est interné au camp de Royallieu à Compiègne (Oise). Déporté le 16 septembre à Buchenwald qu’il atteint le 18 où il reçoit le matricule 21790. Il effectue sa période de quarantaine au Block 63 du Petit camp, puis intègre le Block 40 dans le Grand camp. Il est affecté le 4 novembre au Kommando intérieur Häftlingskammer (magasin des vêtements et effets personnels des déportés), le 4 janvier 1944 au Kommando Sanitäter-Kalfaktoren (infirmier et homme à tout faire dans l’infirmerie du camp). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Jacques LAFONT est décédé le 1er août 2005 à Montpellier dans le département de l’Hérault. Il est Commandeur de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre 39-45.