Né le 26 août 1909 à Romilly-sur-Andelle dans le département de l’Eure, il est tourneur sur métaux. Le 3 mai 1942 des gendarmes de service au Rond-Point de la Défense à Puteaux (92) vérifient son identité. Lors de la fouille, ils saisissent deux tracts qu’il porte sur lui. Le 4 mai 1942 lors d’une confrontation au commissariat de Puteaux, le commissaire l’accuse d’avoir fait un acte de propagande. Le 21 mai 1942, le juge d’instruction du Tribunal de première instance du département de la Seine l’entend. D’emblée, il déclare avoir été adhérent du Parti communiste de juin 1936 jusqu’à la fin 1937et d’avoir quitté le Parti de mon propre chef. Incarcéré à la prison de La Santé (75), à Fresnes (94) puis à la centrale de Poissy (91), le 18 octobre 1943 il a été interné au fort de Romainville (93). Il est interné, le 26 octobre 1943, au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 14 décembre à Buchenwald qu’il atteint le 16 où il reçoit le matricule 38585. Il effectue sa période de quarantaine au Block 59 du Petit camp. Le 26 octobre, il est transféré au camp de Neuengamme qu’il rejoint le 27 et perçoit le matricule 63726. Il est affecté, le 14 novembre, au Kommando d’ Hohwacht chargé de fabriquer des appareils de navigation (gyrocompas) pour la fusée V2. Le Kommando est évacué le 19 avril 1945. Il est libéré le 3 mai 1945.
Serge LAMARRE est décédé le 24 décembre 1986 à Crécy-en-Brie dans le département de Seine-et-Marne.