Né le 30 octobre 1904 à Plouvenez-Moëdec dans les Côtes-d’Armor, il est releveur de compteurs à la Compagnie parisienne de distribution d’électricité (CPDE). Il adhère au Parti communiste en mai 1936 à Paris et organise l’aide aux grévistes de juin 1936. Militant du quartier de la Gare, il est en 1937, secrétaire à l’organisation de la section communiste du XIII° arrondissement de Paris. En août 1939, il reste secrétaire de section malgré l’interdiction du Parti communiste et est l’un des artisans de la réorganisation clandestine. Arrêté, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il rejoint le 14 et reçoit le matricule 51031. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 40 du Grand camp. Il est affecté le 17 juin au Kommando intérieur Entlader Gustloff-Werk II (déchargement pour l’usine), le 1er septembre au Kommando Baukommando I (construction), le 20 octobre au Kommando Wäscherei (blanchisserie), et le 20 mars 1945 retour au Baukommando I. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Louis LE CORRE est décédé le 2 septembre 1983 à Lannion dans les Côtes-d’Armor.