Né le 1er juillet 1924 à Lanrodec dans les Côtes d’Armor, il est électricien. En 1939, il travaille sur des chantiers à Brest et à Saint-Malo. Il s’engage alors dans l’armée et est versé dans un régiment d’infanterie. En 1943, il intègre le groupe FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) Félix Cadras de Plouagat (Côtes d’Armor) où l’on trouvait essentiellement des militants du PC clandestin. Il participe aux déraillements d’octobre 1943. Il quitte la région afin d’échapper aux arrestations de novembre qui déciment le groupe. Passant par Montesson (Yvelines), puis par Voiron (Isère), on le retrouve à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) où un ami le cache un moment. Il est arrêté fin novembre 1943, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Interné au camp de Royallieu à Compiègne (Oise), il est déporté le 27 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 29 où il reçoit le matricule 44703. Il effectue sa période de quarantaine au Block 60 du Petit camp, puis intègre le Block 31 du Grand camp. Il est affecte au Kommando intérieur Entwässerung (drainage). Il est libéré le 11 avril 1945.
Jean LE LEVRIER est décédé le 16 novembre 2010 à Plourhan dans les Côtes d’Armor.