Né le 23 novembre 1904 Plestin-les-Grèves dans les Côtes d’Armor, il est bourrelier. Il adhère à la cellule du Parti communiste en 1936 dont il devient le trésorier. En 1937, il est élu au comité de la région des Côtes-du-Nord du PC où il siège jusqu’en 1939. Mobilisé le 9 septembre 1939, il est réformé en décembre 1939 et renvoyé dans ses foyers. le Parti communiste clandestin se met en place dans le Trégor début 1941, il a la responsabilité du triangle de Plestin-les-Grèves. il est arrêté le 11 août 1943 à Plestin-les-Grèves par la SPAC (service de police anti-communiste) dans le cadre d’une très vaste opération de démantèlement de l’organisation clandestine du PC. Dénoncé par des voisines, il tente d’échapper aux inspecteurs. Après une course mouvementée à travers champs, il est arrêté. Incarcéré à la prison de Saint-Brieuc (22), il est livré, à la Gestapo de Rennes (35), ensuite transféré à Angoulême (16) jusqu’au printemps 1944, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 185913 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 52593. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis au Block 57 également au Petit camp et intègre le Block 44 du Grand camp. Il est affecté, le 5 juin, au Kommando intérieur Entlader Gustloff-Werk II (déchargement pour l’usine), le 5 octobre au Kommando Bekleidungskammer (tri des vêtements), le 10 octobre au Kommando SS-Standortverwaltung (administration du camp), le 1er novembre au Kommando Mutterbodenabtrag (manutention de terre végétale), le 20 novembre au Kommando Lösch (travaux pour l’entreprise Lösch), le 24 novembre au Kommando Bahnhof Nord Weimar (manutention et travaux à la gare de Weimar), le 30 novembre au Kommando Bahnhof Schöndorf-Quade E12 (travaux et manutention à la gare de Schöndorf-Quade) et le 2 février 1945 au Kommando Häftlingsschusterei (cordonnerie des détenus). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Henri LE LOUS est décédé le le 30 octobre 1959 à Plestin-les-Grèves dans les Côtes d’Armor.