Né le 29 février 1920 dans le IV° arrondissement de Paris. Apprenti coiffeur au salon Wagon au 23 Rue Carnot jusqu’au 9 septembre 1939, il entre comme manœuvre à la Société du Traitement industriel des résidus urbains jusqu’au 13 juin 1940, puis devient ripeur aux établissements Mussat-Binot à Paris. En difficulté d’activité professionnelle, il se porte candidat au Régiment des sapeurs-pompiers de Paris. Il est recherché, depuis fin 1943, par les autorités d’occupation pour distribution de tracts communistes. Les Allemands se présentent, le 16 juillet 1944, à son domicile, il se cache dans son immeuble, mais il apprend qu’ils menacent d’arrêter sa femme et son fils. Il se constitue prisonnier. Il est incarcéré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Il est déporté le 15 aout depuis le quai aux bestiaux de Pantin (93) à Buchenwald qu’il atteint le 20 et reçoit le matricule 77015. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 3 septembre, il est transféré au Kommando de Dora, puis le 7 au Kommando d’Ellrich-Juliushütte. Le 3 mars 1945 jugé «inapte au travail» il est envoyé à la Boelcke-Kaserne à Nordhausen. Le 6 mars, il fait partie d’un convoi de 2252 malades envoyés au camp de Bergen-Belsen.

Marcel LE TACON, comme la quasi-totalité des hommes de ce convoi, est porté disparu.