Né le 16 janvier 1913 à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, il travaille avant la guerre à la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (STCRP). Il est membre des Jeunesses communistes. Après l’interdiction du Parti communiste, il entre dans la clandestinité. Lors de son interpellation en juin 1942, il est porteur d’une carte d’identité, d’une carte d’alimentation, d’un livret militaire, d’une feuille de démobilisation au nom de “Roger Marlin”, ainsi qu’un rapport sur son activité clandestine ainsi que des photographies d’identité. Incarcéré, entendu le 10 juin 1942 par un juge d’instruction, il confirme les déclarations faites à la police. «J’ai appartenu au Parti communiste de 1937 à la dissolution. Il assume son engagement dans l’action clandestine en province. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté, le 12 mai 1944, à Buchenwald qu’il rejoint le 14 et reçoit le matricule 51027. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 34 du Grand camp. Le 8 juin, il est nommé Stubendienst (adjoint au chef de Block) au camp des tentes du Petit camp, le 22 juin, il est Stubendienst (adjoint au chef de Block) au Block 48 du Grand camp, le 13 juillet il est affecté au Kommando intérieur Lagerkommando (Kommando des invalides), le 8 octobre au Kommando Holzhof (collecte du bois de chauffage). Le 17 octobre, il est transféré au Kommando de la Gustloff-Werk I à Weimar. Début avril 1945 le Kommando est évacué à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril. Il était membre de la Brigade Français d’Action Libératrice.
André LEROY est décédé le 13 mars 1982 à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.