Né le 16 avril 1909 à Puget-sur-Argens dans le Var, il est plâtrier. Il est membre depuis 1927 du parti communiste. Il part comme volontaire dans les Brigades internationales en février 1938, il y reste neuf mois, affecté dans l’intendance. 
 Mobilisé le 2 septembre 1939 à la commission militaire de la gare d’Avignon (Vaucluse), il est arrêté à la suite d’une perquisition à son domicile toulonnais le 10 février 1940, interné pendant trois mois au Fort Saint-Nicolas à Marseille pour détention de matériel de propagande communiste, Il est libéré à la suite d’un non-lieu le 15 mai 1940, il est affecté au dépôt militaire d’Hyères. A la suite d’un arrêté du préfet du Var du 24 septembre 1940, il est interné au centre de séjour surveillé de Chibron (Signes, Var) où il arrive le 5 octobre. Transféré à Fort-Barraux (Isère), le 14 février 1941, il demande par lettre sa libération, le 21 avril 1941. Le préfet du Var donne un avis favorable, le 29 avril 1942 à la condition qu’il ne réside pas dans le Var. Transféré au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), le 21 novembre 1942, puis livré, le 19 mars 1943, à l’organisation Todt à Bayonne, il s’évade. Arrêté, emprisonné au fort du Ha à Bordeaux , puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 25 juin 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 27. Il reçoit le matricule 14124 et effectue sa période de quarantaine au Petit Camp, puis intègre le Block 47 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur du Bauhof (hangar de matériaux de construction). Le 17 juillet, il est transféré le 19 juillet 1944 au Kommando de Kassel. Le 28 mars 1945 le Kommando est renvoyé à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice,

Marius LOVERA est décédé le le 8 mars 1980 à Toulon dans le Var.