Né le 10 février 1904 à Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône, il est ouvrier métallurgiste aux Chantiers et Ateliers de Provence. À partir de la fin de l’année 1940, la police de Vichy procède à une série de perquisitions chez des militants qui sont fichés avant la guerre comme communistes ou syndicalistes. Le 12 décembre 1941 à 17h, il est interpellé à son travail, sur le port, sur ordre du commissaire spécial Trouette. En février 1942, une nouvelle perquisition à son foyer se solde par la saisie de journaux clandestins diffusés par le Parti communiste : Rouge-Midi et l’Humanité. Sans être jugé, il est interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Il prend part à la constitution d’un groupe de résistance à l’intérieur du camp et rejoint en 1942 le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. En juillet 1944, l’armée allemande, pour échapper à la progression des troupes alliées, fait évacuer plusieurs centres d’internement de la région, dont celui de Saint-Sulpice. Il est déporté le 30 juillet de Toulouse à Buchenwald qu’il atteint le 6 août et reçoit le matricule 69970.Il effectue sa période de quarantaine au Block 52 du Petit camp. Le 16 septembre il est transféré au Kommando de Witten-Annen chargé de la fabrication de pièces d’armement pour la firme AGW. Le Kommando est évacué le 27 mars 1945 Libéré le 31 mars à Lippstadt (Westphalie), il regagne la France le 27avril.
Alfred GIORGETTI décède le 25 août 1966 à Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône.