Né le 27 mai 1904 à Roveredo-in-Piano en Italie, il est tréfileur à Ivry-sur-Seine (94) aux Laminoirs et Tréfileries. Il adhère au Parti communiste en 1937 à Vitry-sur-Seine et devient membre du comité de section. Après l’interdiction du Parti communiste en septembre 1939, il reste sympathisant de l’organisation. Il rejoint les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Il est arrêté le 15 novembre 1943, par trois inspecteurs de la BS2 sur les lieux de son travail aux Laminoirs et Tréfileries. Fouillé au corps, il n’est porteur d’aucun tract d’aucun objet suspect, la visite domiciliaire est aussi négative. Interrogé dans les locaux des Brigades spéciales, incarcéré, puis livré aux Allemands. Interné au camp de Royallieu à Compiègne (60), il est déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 24 où il reçoit le matricule 41872. Il effectue sa période de quarantaine au Block 57 du Petit camp, puis intègre le Block 39 du Grand camp. Il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II, le 17 juin au Kommando Bahnbau Kiesgrube (travaux à la gare et à la gravière d’Erfurt), le 18 septembre au Kommando Baukommando II (construction), et le 21 septembre au Kommando Baulager (dépôt de matériaux de construction). Il est libéré le 11 avril 1945.
Luigi MARCONI est décédé en 1995 à Vitry-sur-Seine dans la Val-de-Marne.