Né le 1er juillet 1923 à Saint-Quentin dans le département de l’Aisne, il est ajusteur à l’Usine SNCAC (Société nationale des constructions aéronautiques du Centre) à Boulogne–Billancourt (92). Il est membre des Jeunesses communiste et adhère au syndicat CGT. Il est arrêté pour collage d’affichettes communistes en mars 1941 et incarcéré à la prison de La Santé à Paris. Il est libéré le 19 juin. Il est de nouveau arrêté, le 28 avril 1942 lors d’une rafle, effectuée par les autorités d’occupation, visant les politiques dans le département de la Seine. Il est interné, le jour même au camp de Royallieu à Compiègne (60). Le 6 juillet, il est déporté à Auschwitz qu’il atteint le 8 ,il devient le matricule 45840, matricule qui lui sera tatoué sur l’avant-bras gauche quelques mois plus tard. Le 9 juillet, tous sont conduits à pied au camp de Birkenau, puis en fonction de leur profession certains retourne à Auschwitz 1 dont Jacques Marteaux. Le camp est évacué le 18 janvier 1945, sur le camp de Gross-Rosen. Le 8 février 1945, le camp de Gross-Rosen est à son tour évacué, il arrive à Mittelbau-Dora le 11 et devient le matricule 105000. Il est affecté au Kommando d’Osterode chargé d’effectuer, pour l’organisation Todt, le creusement de galeries pour l’installation d’une usine souterraine chargée du raffinage d’huiles minérales. Le Kommando est évacué le 4 avril lors d’une Marche de la mort. Il est libéré le 13 avril par les troupes américaines.
Georges MARTEAUX est décédé le 21 octobre 1991 à Mespaul dans le département du Finistère.