Né le 16 mai 1895 à Rognac dans les Bouches-du-Rhône, il est ouvrier tonnelier à la Poudrerie nationale de Saint-Chamas (13). Pendant la Première Guerre mondiale, il combat au 1er régiment de Tirailleurs marocains puis dans la 153° Division en 1917. Il est l’objet de cinq citations et est décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire. En 1921, il adhère au Parti communiste, devient secrétaire du syndicat des ouvriers de la poudrerie, puis en 1926, conseiller municipal, et en mai 1935 deuxième adjoint au maire. Devenu suspect après la déclaration de guerre, il est démis de ses fonctions municipales, le 20 février 1941. Il est arrêté le 17 septembre 1943 pour faits de Résistance, incarcéré, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 16 décembre 1943 à Buchenwald qu’il atteint le 16 et reçoit le matricule 38455. Il effectue sa période de quarantaine au Block 62 du Petit camp, puis intègre le Block 34 du Grand camp. Il est affecté le 4 mars au Kommando intérieur de l’Effektenkammer (entrepôt des effets personnels et de l’habillement), le 9 mai au Kommando de l’Häftlingskantine (cantine des détenus) et le 20 janvier au Kommando Baukommando III (construction). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade d’Action Libératrice.
Charles MARTIN est décédé le le 18 avril 1971à Saint-Chamas dans les Bouches-du-Rhône. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur.