Né le 24 mars 1909 dans le X° arrondissement de Paris, il est ouvrier sellier aux usines Chausson à Asnières (Hauts-de-Seine). À la déclaration de guerre en septembre 1939, il est mobilisé, fait prisonnier en juin 1940, les allemands le libèrent en décembre en raison de son état de santé. Il est réformé temporaire pour affections pulmonaires tuberculeuses. En 1941, il adhère au FN (Front national de lutte pour l’indépendance et la libération de la France). Le 27 mai 1942, il est arrêté sur les lieux de son travail. Le 9 octobre 1942, il comparait devant la Section spéciale et est condamné, à deux ans de prison, mille deux cents francs d’amende et au maximum de la contrainte par corps. Incarcéré à la prison de la Santé, à Melun (Seine-et-Marne), puis à Châlons-sur-Marne (Marne), libérable le 17 avril 1944, il est transféré dans le quartier allemand. Interné au camp de Royallieu de Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51281. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 45 du Grand camp. Il est affecté le 13 juin au Kommando intérieur Entwasserung (drainage), le 17 juin au Schachtkommando (Kommando des puits), le 18 juillet au Führerküche (cuisine des SS). Le 19 décembre, il est transféré au Kommando extérieur Muno-Oberndorf, un établissement de munitions de la Luftwaffe. Le Kommando est évacué à Buchenwald en mars 1945. Il est affecté le 9 mars 1945 au Kommando Bahnhof- Nord Weimar (travaux et manutention à la gare de Weimar). Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.
Georges MARTIN est décédé le 23 mai 1965 dans le XIX° arrondissement de Paris.