Né le 21 janvier 1917 à Mazinghien dans le Nord, il est instituteur dans la ville d’Amiens dans la Somme. Le 1er juin 1943 il rejoint le Front national pour la libération et l’indépendance de la France et les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Chargé du recrutement, il participe à de nombreux sabotages, (pont de Béthune à Abbeville, transformateur d’Ailly-sur-Noye (80). En février 1944, l participe à l’attaque d’un groupe de soldats allemands isolés à Behen (80). Le 24 avril, il est arrêté au parc de la Hotoie à Amiens par la Gestapo. Incarcéré à la citadelle d’Amiens, puis interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 17 aout à Buchenwald qu’il atteint le 22 et reçoit le matricule 78850. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 8 septembre il est affecté au Kommando intérieur Baukommando II (construction), le 12 septembre au Kommando Entwasserung (drainage). Le 13 septembre, il est transféré au Kommando de Neu-Stassfurt chargé de transformer en usine une mine de sel située à 460 mètres sous terre. Le Kommando est évacué le 11 avril 1945.
Aimé MERCHEZ décède le 19 avril lors de cette Marche de la mort entre Raitzen et Reinsdorf en Saxe.