MERCIER Gislain KLB 52268

Né le 7 janvier 1910 à Santenay dans le Loir-et-Cher, il est ajusteur-outilleur dans l’usine Bronzavia (entreprise de Courbevoie réfugiée à Blois). Le 11 novembre 1943, il fabrique des cocardes tricolores avec du fil de radio dans l’usine et participe au chant de la Marseillaise. En mars 1944, il organise une collecte avec ses camarades de l’usine pour acheter une couronne de fleurs pour la sépulture d’aviateurs alliés qui se sont écrasés dans les environs de Blois, à Marchenoir (41). Le 21 mars 1944, il est arrêté par la Gestapo sur les lieux de son travail, puis incarcéré à la prison de Blois et le 5 avril à la maison d’arrêt d’Orléans. Le 2 mai, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Déporté le 12 mai à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 52268. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp. Le 8 juin, il est transféré au Kommando de Dora affecté au Kommando de l’usine de Schmitt und Krauz à Nordhausen. Le 11 janvier, pour éviter les allées et venus du camp de Dora à l’usine, il est transféré à la Boelcke-Kaserne. Il subit les bombardements du 3 avril 1945. Il est libéré le 12 avril par les troupes américaines

Gislain MERCIER est décédé le 6 août 2006 à Blois dans le Loir-et-Cher.