Né le 4 octobre 1910 à Arcachon en Gironde, il est riveur à l’entreprise CAPRA à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Le 12 mars 1940, il est interpellé par des policiers pour infraction au décret du 26 septembre 1939, son domicile à l’hôtel, à Levallois-Perret est perquisitionné, sans résultat. Il est écroué à la prison de la Santé du 13 mars au 10 juin 1940. Le 7 mai 1941, des gendarmes l’interpellent à nouveau, il exprime sa surprise, déclare sur procès-verbal : «J’ai été arrêté le 12 mars 1940 et incarcéré à la prison de la Santé, que nous avons évacué le 11 juin, pour nous rendre à Cépoy. » Il est incarcéré à nouveau à la Santé. Il comparait le 5 décembre 1941 devant la Section spéciale de la Cour d’Appel de Paris, l’audience se déroule à huis-clos. Il est accusé d’avoir propagé «les mots d’ordre de la troisième internationale», et d’avoir «distribué ou détenu en vue de la distribution des écrits ou tout matériel de propagande tendant à propager les mots d’ordre de la troisième Internationale Communiste ou des organes s’y rattachant». Il est condamné à quatre ans de prison et 100 francs d’amende, plus les frais de justice. Il est incarcéré à la Santé, à Fresnes, à Clairvaux, à Melun. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté le 12 mai 1944 à Buchenwald qu’il atteint le 14 et reçoit le matricule 51224. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 10 du Grand camp. Le 9 juin ,il est affecté au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II. Il est libéré le 11 avril 1945.
Georges MESNARD est décédé le 7 mars 1989 à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne.