Né le 14 février 1896 à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, il est cheminot (facteur à la Compagnie du Midi puis à la SNCF). Il est l’un des organisateurs de «Libération» à Perpignan et responsable local du réseau «Rail». Il a été précédemment en contact avec un petit mouvement de résistance, issu de la région lyonnaise et qui tentait de s’implanter à Perpignan: «France-Liberté», bientôt intégré au mouvement “Combat”. Il est arrêté une première fois le 22 mai 1943 en gare de Perpignan. Ce jour-là, la Gestapo effectuait un vaste coup de filet parmi de nombreux militants catalans des mouvements clandestins «Libération» et «Combat» Il est emprisonné à la Citadelle de Perpignan . Remis en liberté le 8 septembre 1943, il part à Toulouse (Haute-Garonne) où il participe nouveau, de façon très active, à la résistance dans les Pyrénées-Orientales. Il est à nouveau arrêté à Perpignan le 2 mars 1944. Il est interné au camp de Royallieu à Compiègne. Le 27 avril il est déporté à Auschwitz qu’il atteint le 30. Il est tatoué sur son bras gauche le matricule 185223. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14 et reçoit le matricule 53505. Il effectue sa courte période de quarantaine au Block 57 du Petit camp. Le 25 mai, il est transféré au camp de Flossenbürg, il y reçoit un nouveau matricule le 9518.
Michel CAROLA y décède le 20 avril 1945, lors de l’évacuation du camp.