Né le 13 octobre 1927 à Frontignan dans l’Hérault. Ouvrier dans une fabrique de bijoux à Lyon. Il est arrêté le 7 mars 1944 par la Milice lors d’un contrôle à la sortie de son travail. Interné à la prison de Montluc, il est envoyé le 23 avril, au Frontstalag 122 à Compiègne.
Déporté le 12 mai en direction de Buchenwald qu’il atteint le 14, il devient le matricule 52068. Il effectue sa période de quarantaine au Zeltlager (camp des tentes) du Petit camp. Le 8 juin, il est transféré au Kommando de Dora, puis à celui d’Harzungen. Il est affecté au chantier B2 où les détenus percent des galeries dans la roche. En septembre, il est envoyé au Kommando d’Ellrich-Juliushütte. Devant l’avance des forces alliées l’évacuation du Kommando commence le 4 avril 1945. Jacques Micolo sera évacué par le dernier convoi, parti d’Ellrich, le 5 avril en direction du KL de Sachsenhausen. Il atteindra ce camp le 18. Malade du typhus, il restera au camp lors de son évacuation le 21 avril.
Libéré le 23 avril par les troupes russes, Jacques Micolo ne regagne la France que le 24 juin 1945.
Paru dans Le Serment N°385