Né 15 septembre 1887 à Ploézal dans les Côtes-d’Armor. Dès l’âge de 15 ans, il s’engage à Paimpol pour la grande pêche à Terre-Neuve. De retour en Bretagne, il attend l’âge requis pour s’engager à Brest au 2° RIC (régiment d’infanterie coloniale) le 15 septembre 1906. Il suit alors une carrière militaire de 15 années qui le conduit successivement en Chine (1908-1912), en Indochine (1912-1915). Il fait partie pendant la Première guerre mondiale de l’Armée d’Orient (1916-1918). Après l’armistice, il est affecté en Afrique occidentale française jusqu’en 1921. Revenu à la vie civile, il est embauché à la société de transport en commun de la région parisienne, c’est là qu’il adhère au Parti communiste. En juillet 1934, il retourne en Bretagne. Inscrit au carnet B, il est arrêté le 23 mai 1941 pour avoir distribué des tracts à Plouaret (22) et à Pleumeur-Bodou (22). Condamné à 18 mois de prison, il est incarcéré à Poissy (78) , puis interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Il est déporté le 24 janvier 1943 à Sachsenhausen qu’il atteint le 25 où il reçoit le matricule 59190. Après sa période de quarantaine, il est affecté au Kommando Heinkel. Le 6 février 1945, il est transféré à Buchenwald où il perçoit un nouveau matricule le 12111 et intègre le Block 56 du Petit camp. Il est libéré le 11 avril 1945. Il était membre de la Brigade Française d’Action Libératrice.

François MILON est décédé le 23 octobre 1975 à Lannion dans les Côtes-d’Armor.