Né le 18 novembre 1896 à Dijon en Côte-d’Or, il est ingénieur au service des eaux à Dijon. Mobilisé du 11 août 1916 à janvier 1919 dans des régiments d’Artillerie, il est décoré de la Croix de guerre 14-18. Mobilisé à nouveau du 10 mai 1939 au 22 juillet 1940, il s’engage dans le mouvement de Résistance Ceux de la Libération qui devint Ceux de la Libération Vengeance (CDLV). En juin 1943, il participe à une première rencontre en vue de constituer le Comité Départemental de Libération, sous le pseudonyme La Motte Giron dans la Résistance. Il est arrêté, le 31 août 1943, par la Gestapo à son domicile à Dijon. Interrogé, puis jugé, il voit sa condamnation à mort commuée en peine de déportation. Incarcéré à la prison de Dijon, il est interné le 17 décembre au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté le 17 janvier à Buchenwald qu’il atteint le 19 où il reçoit le matricule 39665. Il effectue sa période de quarantaine au Block 59 du Petit camp. Le 24 février, il est transféré au camp de Flossenbürg où il perçoit un nouveau matricule le 6304. Le 5 mars, il est affecté au Kommando de Hradistko chargé d’effectuer des travaux de construction sur un terrain de manœuvre pour des troupes SS.
Eugène NAIZOT est abattu le 11 avril 1945, huit jours avant l’évacuation du camp. Il est à titre posthume Chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre 39-45.