Né le 26 septembre 1895 à Blois dans le Loir-et-Cher, il est instituteur. Après la Première Guerre mondiale, il milite au syndicat unitaire de l’Enseignement. En 1927, il assure le secrétariat de la commission pédagogique et, l’année suivante, est trésorier de l’organisation. Lorsqu’en 1929, le syndicat affirme son accord avec l’orientation de la CGTU, il adhère au Syndicat national des instituteurs (CGT). Dès lors, il milite essentiellement au Parti socialiste SFIO et est l’un des animateurs du groupe Velpeau à Tours (Indre-et-Loire). Au début de 1942, il fait partie du réseau Confrérie Notre-Dame de Castille et, à partir de la fin de l’année, est l’un des principaux organisateurs de Libération-Nord en Touraine. Il est arrêté le 22 septembre 1943 à Tours (37). puis incarcéré et interné au camp de Royallieu à Compiègne. Il est déporté le 27 avril à Auschwitz qu’il atteint le 30. Le matricule 186127 est tatoué sur son bras gauche. Le 12 mai, le convoi est reformé à destination de Buchenwald qu’il rejoint le 14. Il reçoit le matricule 53828. Il effectue sa période de quarantaine au camp des Tentes du Petit camp, puis au Block 52 également au Petit camp. Le 25 mai, il est transféré au camp de Flossenbürg où il reçoit un nouveau matricule le 10098. Le 8 juin il est affecté au Kommando Grafenreuth chargé de la gestion et du stockage de vêtements. Le 22 mars 1945, il est transféré au camp de Gross-Rosen en Pologne envoyé dans le Kommando d’Offenburg
Marcel NAY y décède le 1er avril 1945.