Né le 8 juillet 1924 à Méharicourt dans le département de la Somme, il est ajusteur-mécanicien dans une usine BMW située à Albert (80). En 1942, il rejoint les FTPF (Francs Tireurs Partisans Français). Son emploi à l’usine travaille pour la Luftwaffe ce qui lui permet de saboter des moteurs d’avions et les transformateurs de l’usine. Il parvient aussi à récupérer des armes et des munitions volées aux gardes allemands. Dans la nuit du 28 au 39 juillet 1943, il prend part à une sabotage qui provoque le déraillement d’un train de permissionnaires à Beaumont-Hamel (80) sur la ligne Amiens-Lille. Nommé chef de groupe, il se charge aussi de propagande et de recrutement. Il est arrêté, le 17 novembre, à Albert par la Gestapo. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Amiens et le 17 janvier interné au camp de Royallieu à Compiègne (60). Déporté, le 24 janvier, à Buchenwald qu’il atteint le 24 où il reçoit le matricule 43118. Il effectue sa période de quarantaine au Block 56 du Petit camp. Le 25 mai, il est transféré au Kommando de Laura chargé du creusement de galeries dans une carrière d’ardoise pour l’installation d’une usine de production d’oxygène liquide pour l’alimentation des V2. Le 31 aout, il est transféré au Kommando de Dora, puis au Kommando de Mackenrode, chantier de la SS-Baubrigade III, chargée de la construction de la ligne de chemin de fer reliant Kassel à Nordhausen. Le Kommando est évacué le 6 avril 1945 à Wieda, puis de Wernigerode part en direction de Magdebourg. En gare de Letzlingen, le train est bloqué par une attaque aérienne. Lors de ce transport, il tente de s’évader. Un SS lui tire une balle dans la tête qui miraculeusement ne fait que le blesser. Il est libéré et soigné, le 14 avril, par les troupes américaines. Il regagne la France le 28 mai.
Maurice NEVES d’AZEVEDO est décédé le 30 juin 2007 à Angers dans le Maine-et-Loire.