Né le 2 novembre 1914 à Saint-Bonnet-en-Bresse en Saône-et-Loire, il est employé des services techniques des PTT à Dijon. Il devient Joseph dans la Résistance et est responsable régional, puis interrégional dans cinq départements pour le PCF clandestin. Il dirige la branche militaire des FTPF (Francs Tireurs Partisans Français) pendant la guerre. De juillet 1941 à juin 1943, il prend la direction de la reconstitution du PCF en Côte-d’Or considéré comme décapité à l’automne 1941, collecte les cotisations et distribue les tracts. Il organise les sabotages et devient responsable subdivisionnaire à la direction de 17 départements de la zone Nord-Est. Il est arrêté sur dénonciation, le 19 janvier 1944, à Courbevoie (92). Incarcéré, puis interné le 11 avril au camp de Royallieu de Compiègne (60), il est déporté le 12 mai à Buchenwald où il reçoit le matricule 52052. Il effectue sa période de quarantaine au camp des tentes du Petit camp, puis intègre le Block 48 du Grand camp. Il est affecté le 5 juin au Kommando intérieur de la Gustloff-Werk II et le 22 octobre, il est transféré au Kommando de la Gustloff-Werk I à Weimar. Le Kommando est évacué début avril à Buchenwald. Il est libéré le 11 avril 1945.

Jean NICOLAS est décédé le 26 octobre 1973 à Dijon en Côte-d’Or, il est Chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la Médaille de la Résistance avec rosette.